On la surnomma « The bosom » (La poitrine) lors de son apparition très remarquée dans un certain numéro de Playboy, puis elle contribua à peupler les pages des magazines pour hommes dans un monde ou Sandrine Rousseau, Metoo, Loana, Nabila et les implants mammaires (Avec ou sans Noel?) n’existaient pas. Elle joua beaucoup à la télévision (Doris Day, Batman etc) et sur grand écran orna de sa présence de nombreux nanars et jusqu’à l’aube des années 90. La plus fille du monde ne peut donner que ce qu’elle a, June le fit, et ce qu’elle avait lui appartenait en propre. Adieu et merci madame, reposez dans la paix du Seigneur. Et c’est dit sérieusement.
1993, Jeff Beck, autre légende britannique, s’associe au groupe revivaliste les Big town playboys pour rendre hommage à Gene Vincent dans des conditions aussi proches que possibles des années 50. Le leader du groupe phare des Teddy boys Matchbox, Graham Fenton y ira plus tard lui aussi de son hommage au Rebelle en cuir noir le temps d’un six titres. Le label Satan records, plutôt orienté vers le Garage et le Surf rock compilera quant à lui des morceaux de divers artistes inspirés par Bo Diddley sur le 33 tours justement intitulé « Bo did it! »
Dans les années 2000, le super groupe composé par Danny B.Harvey, Slim Jim Phantom et l’inénarrable Lemmy feront une oeillade au King en décalquant la pochette de « 50 000 000 millions Elvis fans can’t be wrong! » Crazy Cavan sera honoré par ses héritiers putatifs (Revivalistes et Psycho confondus, parmi lesquels Batmobile) Il ne faut pas oublier – et ce sera une manière de conclusion- l’hommage du « Cancer du Rock’n’Roll », autrement dit le Psychobilly rendu par je ne sais plus quel label espagnol en 2005, « God save the King ». La boucle n’est pas cependnat bouclée, la liste n’étant pas exhaustive!
1968…Ou quand les Fifties refusèrent de mourir. Elvis renaissait de ses cendres hollywoodiennes. Ainsley Dunbar, batteur du patron du British Blues John Mayall , et son gang Retaliation posaient en Teddy boys sur la pochette de « To mum from Ainsley and the boys » Fleetwood Mac, autre légende du Blues anglais rendaient hommage aux années 50 avec le simple « Somebody’s gonna get their head tonite/Man of the world » sous le nom de Earl Vinceand the valiants.
1975, Johnny enregistrait « Hamlet » mais en parallèle sortait « Rock à Memphis », révérence à son idole de jeunesse chargée d’un répertoire d’époque et illustré par une photo ou le chanteur prenait une pose digne du King et portait une veste rayée qui n »était pas sans rappeler celles du Memphis flash à ses débuts. Lennon y allait aussi de sa contribution avec le très mou « Rock’n’Roll » à peine sauvé par les titres produits par Phil Spector.
1977. Lucky Blondo, par un curieux strabisme, préféra Nashville à Memphis pour graver dans la cire ses sympathiques adaptations francophones du King, tandis que l’aimable pitre Patrick Topaloff parodiait Chuck Berry avec son « Ali be good » qui ne passerait plus de nos jours. D’ailleurs, c’est simple, à notre époque, tout est raciste, y compris le chou fleur Prince de Bretagne. Ceux de mon âge comprendront l’allusion.
Puis vinrent les 80s, les vieilles gloires de la Pop insulaire se rappelaient leurs tendres années. Bill Wyman déguisé en Ted, accompangé de son collectif de célébrités « Willy and the poor boys » , Paul MacCartney se remettant du bide de son « Press to play » en reprenant Cochran et Fats Domino sur un album destiné en priorité au marché soviétique. Il n’y avait pas que son échec qui avait tapé su la tête du musicien, Gorby aussi…
Aujourd’hui: Edition spéciale truands qui déraillent, troisième partie. « Scarface » de Brian de Palma (Etats-unis, 1983) « Je suis…comment vous dites?…. Paranoiaque… » L’histoire de Tony Montana, immigré passé des prisons cubaines à l’épluchage d’oignons avant de se retrouver sur le trône de la cocaine dont il ne tardera pas à chuter. Que n’a-t-on écrit et dit sur…