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Burlesque, pin ups, Strip tease et musique d’ameublement, suite!
La même chose, mais en plus salée…





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Burlesque, pin ups, Strip-tease et musique d’ameublement!
Comme toutes les formes d’expression ayant rencontré un tant soit peu de succès, le Burlesque et son descendant le Strip tease engendrèrent des produits dérivés. Notamment des disques à vocation pédagogique visant à apprendre à madame Michu les rudiments de la séduction en rythme. Ou encore des galettes relevant purement de la musique d’ambiance à l’usage des célibataires à succès désireux de créer une atmosphère feutrée pour leurs conquêtes.
Mais au-delà de cette dimension musicale, il y avait aussi un aspect évidemment visuel. Les pochettes comptaient. Illustrées tantôt par des photos, tantôt par des dessins. Peu importe. Et cela allait de pair avec les pin ups – parfois danseuses comme Lily StCyr, dont l’image ornaient des vinyls au contenu souvent bien éloigné des entrechats ou des poses de ces dames. Voir la pochette de la « Carmen » de Bizet sur laquelle figure la reine des courbes Bettie Page.
Assez parlé, place aux images!









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Aujourd’hui: « Palas et Chéri-bibi » de Gaston Leroux (1919)
Revenu au bagne, Chéri-bibi prend sous son aile le jeune détenu Palas, un noble accusé comme lui d’un cime qu’il n’a pas commis (Décidément, c’est une manie!) et menacé par un quatuor de malandrins. Chéri le fait évader – sa sauvant avec lui au passage. Une fois en France, Palas refait surface sous une fausse identité. Hélas, les quatre affreux bagnards ont également fait la belle et comptent bien régler son compte à ce brave garçon qui ne veut que passer des jours heureux avec sa bien aimée et défendre son pays (Le roman a été écrit pendant la première guerre mondiale) Mais Dieu merci, Chéri-bibi traîne dans le coin…

On le croyait revenu, en fait il n’était jamais parti! Chéri-bibi opère ici un nouvel aller-retour vers le bagne et accomplit sa justice. Une fois de plus mais avec une différence toutefois; il n’agit pas pour lui-même mais pour un aristocrate victime d’une erreur judiciaire. Les péripéties s’enchaînent sous la plume experte de l’auteur. Néanmoins, l’habileté de ce dernier n’empêche pas d’éprouver une impression de réchauffé – qui s’amplifiera avec le tome suivant « Fatalitas » mais n’anticipons pas. Et c’est dit sans sévérité excessive de ma part, Gaston Leroux étant un de mes auteurs favoris. Toutefois, il convient de juger une série sur son ensemble. Si séparé des autres volumes, « Palas et Chéri-bibi » semble et est plus faible que ses deux prédécesseurs, il le paraît beaucoup moins une fois intégré à l’ensemble, telle la pièce la plus insignifiante d’un puzzle qui ne prend son sens qu’une fois l’image complétée.
A suivre!
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Musique sexy, fin!


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Sexe et musique, la suite!














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Sexy music!
Il y a des chansons d’amour, il y a des chansons paillardes et des chansons de sexe, si je peux me permettre cette expression à vrai dire peu agréable à entendre. Toujours est-il que la sexualité par le biais de la musique c’est toute une histoire. En effet, il y a de quoi faire. Entre les bande sons de sexploitation films de Russ Meyer ou celles des écolières teutonnes se déhanchant au son des rythmes de Gert Wilden et son orchestre, les actrices x poussant la chansonnette (Brigitte Lahaie, Marilyn Chambers, Andrea True) et le respectable compositeur arrangeur Alain Goraguer illustrant les exploits du X français de la grande époque.











