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Aujourd’hui: « Fatalitas » de Gaston Leroux (1919)
Des vols sont commis autour de l’opéra de Paris. Certains suspectent un fantôme. A moins qu’il ne s’agisse de Chéri-bibi?
Et revoilà Chéri-bibi! Le forçat innocent et pourtant voué à cette vie criminelle qu’il abhorre. Le problème qui était en germe dans « Palas et Chéri-bibi » éclate ici, à savoir le délayage. Si le talent de l’auteur demeure intact, il ne suffit pas à masquer vraiment le manque d’inspiration. Le recours au décor de l’opéra en est une preuve, tant il envoie à une autre oeuvre célèbre de Gaston Leroux qu’il est inutile de citer. Reste des personnages bien brossés, en particulier les gens du peuple que le romancier appréciait et qui constituaient une bonne part de son public.
Au suivant!

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Célébrons aujourd’hui Saint Hervé!

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Aujourd’hui: « Coup de tête » de Jean Jacques Annaud (France, 1978)

« Toi le marchand de meubles, j’hésite. Le feu ou la hache. Le feu, c’est joli, la hache, ça défoule. En tous cas, demain tu trouveras un tas de cendres ou du petit bois! »
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Aujourd’hui: Le train bleu du maréchal Tito.

Dans cette rubrique consacrée aux véhicules divers et variés, je n’avais encore jamais parlé de train. Le train du célèbre dirigeant de la Yougoslavie donne donc l’occasion de réparer cette lacune. N’étant pas un technicien, je n’entrerai pas dans les détails mécanique et du reste, ce blog n’est pas « La vie du rail ». En revanche, ce train a une forte portée symbolique. Emblème du pouvoir du monarque rouge Josip Broz, plus connu sous le nom de Tito (Sans rapport avec le frère, pardon, l’un des frères de Michael Jackson) le train en question était aussi une vitrine pour l’étranger, une preuve que le communisme pouvait être cool. Certes, on vivait bien en Yougoslavie, au point de pouvoir s’offrir des manteaux de fourrure à Noel. Au prix d’un endettement parfois record.
Mais le temps faisant son oeuvre, on oublia ce détail comme on oublia les fusillés de Honecker, le goulag, et bien d’autres amusettes. La mémoire de certains fut comme obstruée par les gravats du mur de Berlin. On parla d’Ostalgie, les casquettes à pont frappées de l’étoile rouge, la Traband, la faucille, le marteau et toute la sémiologie du bloc de l’est devinrent des reliques inoffensives qui se négociait comme un t-shirt à Eurodisney.
Quoiqu’il en soit, offrons nous une ballade à bord du « Plavi voz »! Allez zou, à toutes vapeurs!













