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Une photo décalée particulière puisqu’elle revêt aujourd’hui une caractère comparatif. Voyez ci-dessous la ressemblance entre Ringo Starr et Yasser Arafat!


Comme aurait dit Desproges, étonnant, non?
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Célébrons aujourd’hui Saint Jean Marie Vianney, dit le curé d’Ars!

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Aujourd’hui: Les blondes encore et toujours, fin?
Carroll Baker
Alors là, comme aurait dit un de nos anciens présidents, c’est du sérieux! Si Eva Lynd et Irish McCalla furent avant tout des images, Carroll Baker ut véritablement une actrice à la carrière riche et variée, émaillée de choix pas forcément heureux mais souvent originaux et parfois courageux. En voici quelques temps forts!
Pour certains, elle demeure la femme-enfant du ‘Baby doll » d’Elia Kazan, gamine dans un corps d’adulte enjeu malgré elle d’une lutte de pouvoir entre son mari âgé autant que dépassé et un immigré arriviste. Elle y était cruelle, fragile et émouvante, émanation parfaite de l’univers de Tennessee Williams dont la pièce inspira le film. Mais contrairement à son personnage apparemment figé à jamais, Baker évolua, évitant la malédiction de « L’actrice d’un seul rôle ». Elle culmina en 1965 dans « Harlow la blonde platine » de Gordon Douglas qui lui permit de rendre hommage à ce mythe hollywoodien tragique. La gloire passant vite à Hollywood, elle se tourna vers l’Italie, à l’instar de nombre de ses consoeurs et surtout confrères (Lee Van Cleef savait ce qu’il devait à Sergio Leone). Elle y alla de sa contribution au Giallo, en particulier sous la direction de Umberto Lenzi, grand artisan du cinéma Bis transalpin jouant tantôt les victimes, tantôt les manipulatrices, trouvant sa place dans cette imagerie faite d’érotisme et d’armes blanches scintillantes. Elle revint aux Etats-unis, accumulant les productions de moindre intérêt au milieu desquels se nicha le très curieux « Andy Wharol’s bad » de Jed Johnson (1977) ou Baker interprétait la directrice d’une agence de…tueurs à gages! Preuve que la star avait de l’idée, évitant les films catastrophe de l’époque qui servaient souvent de refuges à ses pairs sur le déclin. Merci madame!



« Harlow, la blonde platine »

Deux affiches, deux titres, un seul film. » Orgasmo » de Umberto Lenzi (1968) fut en effet distribué sous le titre « Paranoia »! Chez nous, il fut montré en tant que « Formule 1 ». Vu le monde plutôt chic dépeint ici, le nom d’une chaîne d’hôtels bon marché. Il n’y est pas non plus question de courses automobiles, et ce en dépit des belles carrosseries sur l’affiche. En parlant de Formule 1, cela me permet de passer au film suivant…


… »Si douces, si perverses » de Umberto Lenzi (Cosi’ dolce, cosi’ perversa, 1969) Certes, les bolides manquent encore une fois à l’appel mais au moins un fameux pilote figure dans le métrage, Jean Louis Trintignant qui en plus d’écumer les plateaux fréquenta les circuits!



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Célébrons aujourd’hui Sainte Lydie de la pourpre, patronne des commerçants!






