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Aujourd’hui: Amérasia, quand l’Amérique rencontre l’Asie.

En installant leurs bases un peu partout en Asie du sud-est, les américains ne ne firent pas seulement le bonheur des limonadiers et autres commerces licites ou non, ils apportèrent leurs rythmes. Durant la période d’Après-guerre, le Rock’n’Roll s’imposa naturellement suscitant vocations et imitations. Parmi ces suiveurs, certains connurent une certaine célébrité. Plus ou moins durable.
Les frères Maligmat, très jeunes philippins des Rocky Fellers en furent un exemple. Découvert par le producteur Stanley Kahn au début des années 60, ils obtinrent un gros succès avec « Killer Joe », hommage à un professeur de danse alors très c^té dans un style proche du « Highschool » avec un martèlement à la Gary U.S Bonds, puis une « novelty » spéciale Noel « Santa Santa » écrite par un Neil Diamond encore inconnu. La formation ne survécut pas à l’invasion des garçons coiffeurs anglais.
Ils se reformèrent an 2017, privés d’un des leurs et laissèrent comme meilleur souvenir une vidéo ou ils interprètent « Little darlin’ » des Diamonds. Désopilant. Comme souvent avec les bébés chanteurs. Souvenez vous des Poppys…

Le cas des Kim Sisters est assez différent. Ces soeurs coréennes formèrent leur trio en 1953 avant d’enregistrer en 1959 leur premier album (Comme je déteste ce mot, je ne le dirais jamais assez) justement intitulé « Their first album » dans un style à la vérité plutôt variétés. Et c’est bien normal, le trio étant entré aux zouèssè par la porte de Las Vegas (Ce qui leur valut sans doute d’apparaître plus tard dans l’émission de cette canaille de Dean Martin) au sein de la revue « China doll ». Il semblerait qu’elles aient repris un titre bien de chez nous « Nuits de Chine » sous le titre « China nights » (A vérifier) Bon, tout cela est bel et bon mais le Rock’n’Roll dans tout ça? J’y viens. Les kim sisters décrochèrent leur premier vrai succès aux zouèssè avec leur version du « Charlie Brown » des Coasters/ Leiber & Stoller. Bon, voila c’est dit.
A bientôt!

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Célébrons aujourd’hui Sainte Audrey!

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La musique adoucit les moeurs….

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La fête de la musique.
Je me souviens des débuts de la grande sauterie nationale organisée par Djak Langue au milieu des années 80, ère de la Mitterrandie triomphante. Grâce à ce génie que le monde entier nous envie, n’importe qui pouvait partager sur la place publique son manque de talent, son xylophone en plastique offert au Noel ou la flûte à bec des cours de monsieur Michu pourtant abandonnée à la fin de l’année de troisième. Eh oui, tout le monde se lâchait, comme on dit. Et au milieu de ce torrent d’amateurs, quelques vrais musiciens professionnels permettaient le repos des oreilles. Enfin plus ou moins. Et histoire de compléter le sandwich, les spectateurs, badauds, et traînards que suscite inévitablement une telle manifestation.

Je n’y avais pour ma part jamais trouvé de charme. Jusqu’à ces derniers temps. Oui, ces derniers temps dont je ne saurais dire à quand ils remontent. En tous cas, ces derniers temps sot ceux que nous vivons. Des temps ou les places réservées aux réjouissances populaires tournent vite au champ de bataille. Merci monsieur Langue (Je remercie M. Collaro au passage d’utiliser son jeu de mots) d’avoir préparé le terrain à la jeunesse d’aujourd’hui, si turbulente mais si attachante. Tellement que j’en regrette les peigne-zizis à piano Fisher-Price (Une marque déposée, je le rappelle)

Bon, j’entends déjà certains parmi vous qui vont râler. Quel ratiocineur quand même! Il nous pond trois articles à la suite ou il radote que décidément c’était mieux avant! C’est vrai, j’en conviens, je plaide coupable. Mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa. Vous êtes contents? Mais détrompez vous. Je ne suis pas si pessimiste, il ne faut pas me prendre pour un internaute ergotant sur les malheurs de l’époque. Je suis aussi un homme de solution. Et justement j’en ai une qui empêchera à coup sûr les débordements lors de la Fête de la musique. Des concerts de Theremin (Voir première photo)ou de Pyrophone (Ou orgue à flammes, voir deuxième photo) autant d’instruments qui dissuaderont nos chers jeunes d’aller se castagner. Bon, d’accord, il ne restra sans doute pas grand monde pur assister à ces performances. Cela dit, on ne peut pas tout avoir….
A bientôt!
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Avé Silvana Pampanini!

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J’ai éprouvé une certaine peine à l’annonce de la mort de sa majesté Elizabeth II d’Angleterre. Pas seulement par anglophilie ou royalisme mais parce que ladite souveraine était – et cela dit sans intention d’égratigner quiconque- le dernier vestige de certaines permanences. De celles qui portent le meilleur. La dignité, la retenue, la patience. Entre autres choses. Toutes ces choses ont disparues avec Elizabeth II, puis enterrées par les récentes courbettes de son fils et néanmoins successeur au pire de l’Islam. Il en résulte que désormais la Monarchie britannique ne vaut guère plus que le billet démonétisé placé ci-dessous. The Queen is dead? Oui hélas, et tout le reste. Ou presque. Ne vous inquiétez pas, il y a encore des choses à jeter. Le rêve de Morrissey – pourtant patriote de toujours- est malheureusement devenu réalité. Pis, celle-ci n’a pas fini la dépasser…


Archives – Rétrospective la reine Elisabeth II d’Angleterre – La reine Elisabeth II dAngleterre salue la foule au balcon de Buckingham Palace, le 2 juin 1953, jour de son couronnement – Queen Elizabeth on the balcony at Buckingham Palace after her Coronation at Westminster Abbey 2nd June 1953. 



