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Aujourd’hui: Jacques Marboeuf.
Un visage carré et une carrure qui ne l’était pas moins. Il fut le colonel SS qui « interrogeait » Paul Crauchet dans « L’Armée des ombres ». Il endossa d’ailleurs souvent l’uniforme vert de gris chez Marcel Camus face à Bourvil ou dans les productions Eurociné telle « Nathalie rescapée de l’Enfer ». Il tourna pour le cinéma d’exploitation comme dans des films grand public comme « L’héritier » ou « Adieu l’ami », voire dans un registre intermédiaire chez Jean Rollin dans « Fascination » ou « La morte vivante. Fantastique, exploitation, érotique, grand public et même le porno figurèrent au tableau de chasse de Marboeuf, lequel apparut dans « Les tripoteuses », ‘Hard pénétrations » ainsi que chez Marc Dorcel quand vint l’avènement de la vidéo.
Il fut un acteur à tout faire comme il y en avait beaucoup dans les années 60/70 à la croisée des chemins dans le style de Rudy Lenoir et de quelques autres. Jacques Marboeuf nous a quitté en 1993.

« L’Armée des ombres » de Jean Pierre Melville (France, 1969)

« Le mur de l’Atlantique » de Marcel Camus (France, 1970)

« L’héritier » de Philippe Labro (France, 1973)

« Fascination’ de Jean Rollin (France, 1979)

Avec Eva Kléber dans « Diamond baby » de Michael Goritching (France, 1984)
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Aujourd’hui: La brosse Afro, la brosse carrée, vestiges des années 80…
Ce n’est pas Oscar Wilde qui m’aurait contredit, le meilleur moyen de résister à la tentation c’est encore d’y succomber. Aussi, suivant la pensée du grand homme (1,90 quand même!) je m’offre ce plaisir coupable de vus servir un sujet sur la brosse. Ou plutôt les brosses. Pas celles des Fifties, non. Leurs versions réactivées pendant les années 80. Celle emblème des ghettos et des premiers rappeurs. Cette remplaçante potentielle de la coupe Afro alors morte de sa belle mort fut seulement fugace et tendrait de nos jours à faire rire. Mario Van Peebles détesterait les images du nanaresque « Exterminator 2 » et ce en dépit des efforts du collectif de barbiers bataves « Schorem. De même que sa version carrée immortalisée par Dolph Lundgren, alias capitaine d’infanterie Ivan Drago et accessoirement adversaire de Rocky Balboa.
Il y eut pour ces dames et du côté de chez nous l’inénarrable Desireless qui n’est toujours pas rentrée de voyage et qui avec Mireille Mathieu et Daniel Balavoine appartient pour les français au podium des pires coupes de cheveux de la chanson nationale.
Sur ce, je vous laisse. Savourez!





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Célébrons aujourd’hui Saint Jean le baptiste!

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Aujourd’hui: « Luj Inferman et la cloducque » de Pierre Siniac ( 1971)
Luj inferman’, un marginal abandonné de Dieu et des hommes rencontre sa moitié, la cloducque, un être obèse au sexe indéterminé avec lequel il décide de se lancer dans la truanderie.
J’ai pour habitude dans ce blog de parler de ce que j’aime. Pour une fois je ferais une exception tant ce machin est ce qu’il faut bien appeler une BOUSE! Des personnages excessifs d’abord et surtout dans la médiocrité, une recherche du bizarre qui écrase le récit – si tant est qu’il y en ait un. Dieu m’est témoin que j’apprécie les polars français des années 70 avec leur mélange de déconnade et de pessimisme, de violence et d’humour. Mais là, Siniac en fait trop au point de livrer uen caricature du genre. A oublier. Sauf pur ceux qui trouveraient au personnage de la cloducque un air visionnaire, le personnage étant il est vrai un non-binaire avant l’heure.Allez zou, passons à autre chose!







