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Une vue de Hong Kong depuis l’avion. Une Ford Mustang qui accélère. Deux femmes en harmonie troublée par l’arrivée d’un beau marin. Et tant d’autres. Autant d’images puissantes qui ne seraient rien sans les notes du pianiste argentin de génie Lalo Schiffrin. Adieu monsieur, je prierai pour vous…






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Célébrons aujourd’hui Saint Ferdinand!

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Adieu Sly Stone…

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Des aubes des décennies…. Suite
Donc, une décennie qui commence met deux ans à liquider celle qui l’a précédé. Ce fut effectivement le cas du suicide de Patrick Dewaere. En 1982. Le décès de l’acteur fut marquant de par son caractère brutal mais aussi parce que Dewaere incarnait les années 70. Il n’était certes pas le seul. Il était le plus remarquable. Les personnages auxquels il prêta ses traits étaient le reflet de la jeunesse de l’époque. Voyou paumé dans « Les valseuses », flic par défaut dans « Adieu poulet », jeune diplômé au chômage dans « F comme Fairbanks », footballeur rebelle dans « Coup de tête » ou VRP aux abois dans « Série noire »…autant de figures du désarroi de la génération post-boomers peinant à trouver sa place mais se débattant malgré tout. Autant de personnages qui avaient un peu de Dewaere en eux et auxquels il apportait beaucoup de lui-même. Il n’est d’ailleurs pas impossible que cette fièvre ait amené le comédien à commettre ce geste fatal.
Que serait devenu le cinéma sans Patrick Dewaere? Bien malin qui pourait le dire. Que serait devenu l’acteur s’il avait vécu? Aurait-il évolué comme Depardieu, vedette internationale et homme d’affaires? Mystère. Une chose me semble sinon sûre en tous cas probable, car les années 80 furent cruelles pour nombre de « professionnels de la profession » . Florence Guérin, victime d’un accident de voiture, Charlotte Valandrey malade du SIDA, Wadeck Stanczak et Jacques Penot disparus on ne sait ou, et tant d’autres.
A croire que la mort de Dewaere annonçait des temps difficiles…
1982!







