
Catégorie : Non classé
-
Aujourd’hui: Michel Peyrelon.
Il y a ou plutôt il y avait des gueules dans notre cinéma. Pas seulement le notre, mais cette rubrique s’appelle « Figures du cinéma français », alors ne dévons pas voulez-vous? Donc, il y avait de gueules. Celle carrée aux allures d’enfant faux-jeton de Michel Peyrelon hanta les écrans, le grand comme le petit, pendant plus de vingt ans. Il était comme assigné aux personnages odieux à la voix doucereuse. Si l’acteur incarnait les salauds, il était fidèle dans le métier aux réalisateurs qui l’employaient. Yves Boisset pour lequel il fut tour à tour le lieutenant de la colo sadique de « R.A.S » puis le notaire cauteleux de « Dupont Lajoie » (Films anti-français, mais ce n’est pas le sujet) Georges Lautner dont il fut le mage illuminé en costume trois pièces dans « Ils sont fous ces sorciers » ou le second du truand Volfoni (Claude Brosset) dans « Flic ou voyou » José Giovanni pour qui il campa encore des truands dans « La scoumoune » et « Les égouts du Paradis »
Il commença au théâtre dans le sillage de Jean Vilar, et apparut évidemment de nombreuses fois sur les planches, apparut dans divers téléfilms, notamment l’adaptation de « Messieurs les ronds de cuir » par Daniel Ceccaldi, et des séries telles « Série noire » de Pierre Grimblat ou encore « Nestor Burma » Il s’éteignit en 2003 léguant son corps à la science. Il fut un des seuls acteurs à avoir ce courage au-delà de la mort. Avec Bernard Blier.






-
Célébrons aujourd’hui Saint Ladislas de Hongrie!

-
Aujourd’hui: Bobby Freeman
Il est des artistes qui traînent un titre qui, s’il n’est pas le meilleur,est le plus connu. Les « One hit wonders » ou « Hommes d’un tube » en sont un exemple. heureusement pour lui, Bobby Freeman fut épargné par ce fléau. Néanmoins, il demeure dans la mémoire de beaucoup associé à « Do you wanna dance? » qui lui valut un beau succès et fit l’objet de plusieurs reprises dont celle magnifique des Beach boys et l’autre déjantée et déshabillée des Ramones.
Toutefois, Bobby Freeman ne se résume pas à cet hymne dansant (forcément, vu le titre!) qui n’est soit dit en passant pas ce qu’il aura fait de mieux, surtout en regard des versions ultérieures citées plus haut. Ce natif de San Francisco commença dans le Doo wop au sein du groupe « The romancers » avant de voler de ses propres ailes. « Do you wanna dance? » lui permit de se faire connaître largement au très jeune âge de 18 ans et donc d’enregistrer de nombreux titres relevant pour la plupart d’un Rock’n’Roll musclé, dont l’excellent « Betty Lou got a new pair of shoes » et surtout cette déclaration contre la grossophobie « Big fat woman ». Les grosses sont un sujet prisé dans notre musique préférée, on ne le dira jamais assez et cela mériterait un dossier (A ce propos, je ne retrouve toujours pas la compilation sur ce thème « Don’t be skinny » mais passons!)
Arrivé en 1958 à l’ère des « Bobbies » – ou « Teen idols » – chanteurs fabriqués par les maisons de disques afin de promouvoir un Rock’n’Roll édulcoré. Beaucoup se prénommant Bobby, Freeman fut confondu à tort avec eux. Néanmoins, et ce sans verser de sirop dans sa musique, il se montra capable de plus de sophistication avec la ballade rythmée « Sinbad ». Suivant les modes, il n’échappa donc pas aux danses (décidément!) diverses et variées qui peuplèrent les ondes et emplirent les pistes au début des années 60. Il pratiqua bien sûr le Twist, mais aussi le moins connu « Swim » avant de tourner définitivement tourner le dos au Rock’n’Roll pur se consacrer à la Soul comme nombre de rockers noirs. S’il poursuivit sa carrière musicale sans décrocher de nouveau tube, il connut un certain succès dans circuit des clubs.
A bientôt!












