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Aujourd’hui: « Les tontons flingueurs » de Georges Lautner (France, 1964)

« Les tâches ménagères ne sont pas sans noblesse et elles peuvent aider à des négociations fructueuses. »
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Aujourd’hui: « Touchez pas au grisbi » de Jean Becker (France,1954)

‘Il se prend pour un caid sous prétexte qu’il est courageux. Mais bon sang ce qu’il est bête, quel con! »
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Aujourd’hui: « Razzia sur la chnouf’ de Henri Decoin (France, 1955)

« Sauvage, vous m’avez fait mal! »
« Pourtant, on m’appelait Henri la douceur! »
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Aujourd’hui: Claude Brosset.
« Jeaniiiine!… »
Ce cri poussé devant un Claude Brosset en travesti dans « Le corps de mon ennemi » résonne encore dans la mémoire de certains cinéphiles. Mais le solide Claude Brosset fut bien plus que cela.
A l’instar de Michel Peyrelon dont la carrière croisa souvent la sienne (« R.A.S », « Flic ou voyou » notamment) il fut une gueule du cinéma français dans le genre brute épaisse. Il fut dans le désordre gorille, truand, maton véreux, flic brutal, sous-off’ psychopathe, homme d’affaires plus ou moins scrupuleux, bref salaud en tous genres. Y compris le troisième genre dans « Le corps de mon ennemi » ou il campe un ancien videur reconverti en travesti dominateur torturant pour son plus grand plaisir Daniel Ivernel. (A noter que Michel Peyrelon ne dédaigna pas lui non plus l’exercice, chiffonnant entre Pierre Richard et Philippe Noiret dans « Un nuage entre les dents », décidément!) Mais Claude Brosset avait une palette aussi large que ses épaules, sachant jouer des personnages excentriques tel le directeur de chaîne mystique des « Rois mages » ou humaniste à l’image de l’aumônier militaire très fort aux cartes du « Capitaine Conan » de Bertrand Tavernier.
Non, on n’oubliera pas Claude Brosset et son incroyable galerie de portraits, sa fougue en bandit à la limite de la démence prenant en otage Victor Lanoux, politicien pourri dans « Adieu poulet »!








