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Célébrons aujourd’hui Sainte Clothilde!

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Aujourd’hui: « Kill Bill II » de Quentin Tarantino (Etats-unis, 2004)

« Cette femme a le droit de se venger et nous nous méritons de mourir. Cela dit, elle aussi! »
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Adieu à Michael Madsen, inoubliable Mister Blonde de « Reservoir dogs » et Bud de « Kill Bill 1 & 2″ Ce fidèle de Tarantino apparut aussi dans » Donnie Brasco » de Mike Newell ou il campait aux côtés de Al Pacino et Johnny Depp un boss de la Mafia antipathique et dans « La mutante » de Pter Meddak ou il jouait un mercenaire. Une des dernières gueules du cinéma mondial.

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Aujourd’hui: Tu la sens la grosse bête? Les monstres géants au début des années 80.
Les sorties successives de « King Kong » puis des » dents de la mer » ravivèrent l’intérêt du public pour les bestioles géantes, créant un nouveau courant qui perdura jusqu’au début des années 80. Ce fut en 1982 que cette tendance connut son apogée avec les sorties françaises, représentée par ces classiques du cinéma post-moderne « L’incroyable alligator » de Lewis Teague et « Epouvante sur New York » de Larry Cohen (Pas de parenté avec l’immonde Patrick Cohen) Pas plus que les autres garçons de mon âge je n’avais le droit de voir ces films aux affiches d’un définitif « Interdit au moins de treize ans » Ce qui ne nous empêchait pas de nous rattraper le samedi après-midi devant « Temps X », l’émission culte des jumeaux du Diable Bogdanoff. En effet ces derniers devaient penser à leur audience autant qu’aux frustrations des pré-adolescents qui constituaient leur public pour servir aux chères têtes blondes des scènes dégueulasses ou/et violentes sans déranger un instant les instances de l’audiovisuel pourtant sourcilleux d’alors.
Quoiqu’il en soit, ces amuse-gueules nous permirent de patienter avant de découvrir lesdits films en entier. Souvent bien tard. Et souvent, du moins pour ce qui me concerne, pour mesurer la médiocrité réelle de ces obscurs objets du désir.
Ce n’est pas tout à fait le cas des sympathiques pelloches présentées dans cet article. Certes, il ne s’agit pas de chefs d’oeuvres mais de productions d’un honnête niveau.
Avant de pousser plus avant, il convient de définir le film de grosse bestiole. D’abord la grosse bestiole ne vient pas de nulle part. Elle a une histoire. Créature mythique d’une île perdue (King Kong), issue d’une lignée d’exception (Les dents de la mer) ou d’une manipulation génétique (Piranhas) Dans « L’incroyable alligator » le sympathique saurien du titre est quant à lui la victime de l’inconséquence humaine. Offert en cadeau à un sale gosse puis jeté aux ouatères, le malheureux animal grandit dans les égouts. Nourri par les déjections de la populace et la pollution ambiante, la bête devient gigantesque et méchante et se met à attaquer le pauvre monde qui n’en demandait pas tant.
Dans « Epouvante sur New York », c’est plus compliqué mais l’intrigue qui mélange sacrifice paien, hold up et magie se resserre autour de la présence à New York de Quetzelcoatl le dieu serpent ailé des aztèques (Qu’est-ce qu’il fout là à propos?) découvert grâce à un escroc qui compte bien monnayer sa liberté avec la police en échange de la destruction du monstre (Pourquoi, ils sont démunis à ce point pour en arriver là les flics du NYPD?)
Deuxième règle: la grosse bestiole crée du danger et attire des hommes qui vont le contrer, s’unir éventuellement parfois en dépit de leur divergence comme c’est le cas du trio des « Dents de la mer ». Dans « L’incroyable alligator » les forces en face du saurien sont plutôt dispersées. Un policier de bonne volonté en dépit d’une calvitie naissante qui lui donne bien du souci (Robert Forster qui frimera avec ses implants capillaires tout neufs dans « Jackie Brown » de Tarantino) d’une part et d’autre part un chasseur de crocodile autoproclamé apparemment plus à l’aise devant une caméra qu’avec un fusil (Henry Silva, désopilant quant il parle du « romantisme » chez les crocodiles) Dans « Epouvante sur New York » lui joue la carte de l’union qui fait la force en montrant les pandores joués par David ‘Kung fu » Carradine et Richard « Shaft » Roundtree acceptent le concours de l’escroc Michael « Holocauste » Moriarty malgré leur réticence initiale.
A part ça? Les victimes meurent bien et beaucoup (Avec un léger avantage pour le film de Cohen qui en dégomme davantage) les montres tuent bien et beaucoup. On a notre lot de violence servi par des effets spéciaux de qualité en regard de l’époque et des moyens de l’entreprise. Comment ça c’est tout? Ben oui, je n’allais pas disserter sur des divertissements honnêtes mais pas inoubliables. Allez, à bientôt! Mais avant d’éteindre la lumière et de fermer la porte, je tiens à dédier ce texte à mon défunt ami William Saurien! (Comment ça il existe pas? Bien sûr que si!)











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Célébrons aujourd’hui Saint Thomas, Thomas le Didyme, Thomas le jumeau, Thomas l’incrédule.





