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Du danger des baignades dans la Seine…
Il ne faut pas se baigner dans la Seine. Jamais. Et n’allez pas croire les sornettes de madame Hidalgo qui voudrait vous faire croire qu’il est possible d’y tremper un orteil sans attraper le typhus, le choléra ou autre chose. Pas le virus qui confine, ça n’existe pas. Oui, se baigner dans la Seine c’est risquer la maladie, la manie de voter Hidalgo (Quoique..) ou LA MORT!
En effet, il y eut une épidémie de noyades à l’instigation d »une organisation terroriste dont je tairais le nom (Par les temps qui courent, on est jamais trop prudent) et du préfet de police de Paris. Entre le cynisme des « libérateurs » et l’incompétence des pouvoirs publics, aucun maître nageur ne pouvait lutter. Aussi, s’il vous prend la fantaisie d’imiter la jolie naiade qui orne la photo ci-dessous, choisissez une autre mare!

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Une photo clin d’oeil pour plaire à mesdames qui se plaignent du trop grand nombre de femmes nues! Alors heureuses? Pour information, cette photo était comme indiqué ci-dessous l’affiche d’un spectacle que donnait Dick Dale au « Playgirl club » (Le Playboy club, mais pour les dames) à Las Vegas en 1973. L’histoire ne donne pas le pourquoi, sans doute parce que Dale était athlétique?

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Aujourd’hui: Et le Rock devint muet, deuxième partie.
Légendes? Illustres inconnus plutôt, ceux-là même dûment compilés des années après la fin de leurs exploits que j’évoquais lors de la première partie de l’article. Hordes de jeunes hommes à peine sortis du lycée, cravatés, costumés, mimétiques à l’infini…






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Aujourd’hui: Et le Rock devint muet ou l’aube de l’instrumental…
1958…l es années 50 touchaient à leur fin. Le King passait des vacances forcées aux frais de l’Oncle Sam en Germanie, le Killer tentait de ravir à ce dernier sa couronne, ce à quoi il ne parvint finalement pas tandis que les satellites soviétiques donnaient des sueurs froides au révérend père Penniman qui décida de s’en remettre à Dieu.Quant à Buddy et Eddie, la route pour la gloire deviendrait bientôt celle de la ruine..en bref, c’étaient des temps non pas déraisonnables mais sinistres. Le Rock ne voulait cependant pas mourir, il mutait. Il devenait mutique. Aux mauvaises langues qui diraient qu’en regard de la pauvreté des paroles, cela ne changeait pas grand chose, je répondrais que ce n’est pas vraiment le sujet et que des chansons soit disant à textes ne sont pas forcément plus fines. Voir à ce sujet les oeuvres de Maxime Le Forestier ou de Renaud. Pardon, je digresse.
Donc, le Rock’n’Roll devint pour partie muet, instrumental, laissant tout loisir de s’exprimer aux virtuoses de divers instruments et en particulier ceux de la guitare, créant le terreau propice pour un genre appelé à un grand succès: le Surf Rock. Bien qu’il soit aujourd’hui encore difficile d’établir le lien entre ladite musique et le sport, la dénomination fut rapidement admise puis conservée. Néanmoins, si l’instrumental fit florès il ne releva pas toujours du Surf. Ceci posé, la source de cette orientation nouvelle serait le morceau furieux des Riptides « Machine gun » publié sur le label « Challenge » ouvrant la voix à Dick Dale et son célèbre « Misirlou » qui orna tant de bande son de films de « Pulp fiction » à « Taxi » (Hélas!) Cependant, la pierre d’achoppement en même temps que le coup de pied suprême dans la fourmilière sera en 1959 « Rumble » de Link Wray. Un rythme lourd qui annonce le Heavy metal avec dix ans d’avance, un son distordu, le tout divisé en deux vignettes. Cela suffit à déclencher non seulement le succès mais aussi le scandale. « Rumble » (Qui signifie entre autres « Bagarre » ou « Emeute » en anglais) inquiéta jusqu’aux plus hautes autorités au point de susciter une enquête du FBI et une interdiction pour « incitation à l’émeute ». Ridicule.
L’ironie est que la distorsion caractéristique du morceau est due au hasard. L’amplificateur de Link Wray étant troué, le musicien dut colmater l’orifice avec un crayon. D’ou cette sonorité. Mais ce ne fut pas la seule innovation sonore de cette période ou les gadgets telle la réverbération si fréquente dans le Surf Rock et tellement utilisée par Dick Dale. Ce dernier apporta des emprunts aux musiques du monde, anticipant les dérives orientalisantes du psychédélisme, son célèbre « Misirlou » est en fait l’adaptation d’un air traditionnel moyen-oriental. Après tout, Dick Dale avait des racines libanaises. Ou alors, sans se tourner vers les sables, le Rock instrumental se tourna vers d’autres genres comme la musique de film. Pour preuve, la version très électrique du thème du « Troisième homme » par Eddie Cochran, ou celle de Peter Gunn par Duane Eddy.
Voila pour l’essentiel, qui ouvrit la porte à des milliers de musiciens qui tentèrent leur chance avec plus ou moins de bonheur, sombrant dans l’oubli pour la plupart avant d’en être tirés par des compilateurs passionnés.
A suivre!…








