Célébrons aujourd’hui Saint Aurélien de Limoges!

Célébrons aujourd’hui Saint Aurélien de Limoges!

Aujourd’hui: Roy Cohn
Il était juif et homosexuel et passa une bonne part de sa vie à pourchasser les juifs et les homosexuels. Il se fit connaître en envoyant à la chaise électrique les époux Rosenberg pour haute trahison. Seul le mari était coupable ( d’avoir livré aux russes des secrets qu’ils possédaient déjà) mais le jeune avocat Cohn tint à infliger aux deux le châtiment suprême. Sans doute pour ne pas séparer les familles, ce qui montrait qu’à un âge si tendre (23 ans!) le bavard appelé à devenir une vedette des médias cumulait les vertus du roi Salomon et de Noé sur son arche. Il embraya en devenant le brillant second de Joseph MacCarthy qu’il assista dans sa chasse aux communistes.
Il fut compromis dans de nombreuses affaires dont il se tira toujours, appliquant ses trois règles du succès 1) Attaquer le premier et sans cesse 2) Toujours nier 3) Ne jamais reconnaître la défaite. En toute franchise, je ne sais pas si ça marche. Quoiqu’il en soit, l’homme montrait de l’amitié aux clients qui lui revenait (John Gotti, fameux baron de la Mafia) en ne leur demandant de l’argent que lorsque son compte était à sec. Par ailleurs, il se débrouillait pour ne pas payer d’impôts et pour ne rien payer du tout, laissant assez d’ardoises pour couvrir les toits de Paris après un cyclone. Il était mondain par goût autant que par intérêt. Il aimait les boites de nuit pour y faire des rencontres tant professionnelles que charnelles en particulier à la fin des années 70, pleine période de la fête du slip à New York. Ce qui n’était guère prudent chez cet homme si inconséquent quant à la santé de son derrière. Le pauvre (?) en attrapa le SIDA. Il eut toutefois le temps de réaliser une grande chose: il forma Donald Trump dont il était le conseil. Ce dernier ne lui en fut pas plus reconnaissant que ça, s’éloignant de lui à mesure que le VIH progressait dans son corps.
Pourquoi en parler? Parce qu’en ce moment sont en cours de diffusion la série consacrée à Donald Trump » The apprentice », laquelle accorde une belle place à l’ordure du barreau américain sujet de cet article, ainsi qu’un documentaire oeuvre de la petite fille des Rosenberg « Where’s my Roy Cohn? » .

Julius et Ethel Rosenberg.

Roy Cohn et Joe MacCarthy

Roy Cohn et David Schrine, une de ses obsessions…

Roy Cohn et Libby sa tata. Ils sont pas beaux dans « La croisière s’amuse »?

Roy Cohn et Steve Rubell (à droite) patron du Studio 54, temple du Disco et usine à SIDA.

Roy et Donald, amis pour la vie?

James Woods en Roy Cohn dans le téléfilm « Citizen Cohn » Ironiquement l’acteur de ce téléfilm au vitriol à l’origine démocrate est devenu un des meilleurs soutiens de Donald Trump, ancien client et disciple de Roy Cohn!

Al Pacino dans le feuilleton « Angels in America »


Jeremy Strong dans « The apprentice »


Célébrons aujourd’hui Saint Arsène de Scété!

Aujourd’hui: « L’année du dragon » de Michael Cimino (Year of the dragon, Etats-unis, 1985)

« Kremly, Kremly…Moi j’aime! »
En avant pour le yaourt bulgare du cosaque de Saint Denis! Cette pub passait en 1982. Que le temps passe vite…

Aujourd’hui: « Léon Morin, prêtre » de Jean Pierre Melville (France, 1961)
