Aujourd’hui: Edition spéciale truands qui déraillent, troisième partie.
« Scarface » de Brian de Palma (Etats-unis, 1983)
« Je suis…comment vous dites?…. Paranoiaque… »
L’histoire de Tony Montana, immigré passé des prisons cubaines à l’épluchage d’oignons avant de se retrouver sur le trône de la cocaine dont il ne tardera pas à chuter.
Que n’a-t-on écrit et dit sur le film de Brian de Palma, bombe de l’année 1984? Dans le contexte de cet article, je ne me montrerais sans doute guère plus original que mes prédécesseurs. A défaut, je me concentrerais sur le milieu du récit. Celui-ci contient deux moments clés: la crise de jalousie de Montana quant il voit sa soeur se faire draguer et la tentative d’assassinat sur la personne de notre héros, suivi de sa vengeance dans le bureau de son patron.
La première séquence révèle l’attachement incestueux qui lie Montana à sa soeur. Le second sa capacité à survivre et à réagir qui lui permet d’accéder au pouvoir. Mais qui tourne à la paranoia et causera finalement sa perte.
Pour cela et pour bien d’autres choses, Tony Montana a bien mérité sa place dans la galerie des truands psychopathes du 7éme art!



