Aujourd’hui: « Allô, allô » ( Allo, allo! Royaume uni, 1982/1992)
Les aventures tragi-comiques (Surtout comiques en fait!) de René Artois, cafetier picard de son état et de son entourage en France occupée.
Crée par David Croft et Jeremy Lloyd en 1982, « Allo, allo » était à l’origine une parodie de la très sérieuse série « Secret army »et mettait par conséquent en scène des résistants (français en l’occurrence) des nazis et des espions. De manière loufoque, il va sans dire. Une galerie de personnages délirants s’agite, comprenant les accortes serveuses du café, lieu central de l’action, le lieutenant Gruber plus porté sur les beaux soldats que sur la Blitzkrieg, Leclerc le résistant gâteux roi du déguisement foireux, l’agent anglais qui bafouille un français digne de Pierre Repp, l’officier de la Gestapo à l’accent tudesque de bazar (Genre « Nous afons les moyens te fou faire barler). Ceux-là et bien d’autres. Et bien sûr le maître de cérémonie René, cousin éloigné de Pierre Tornade que ses serveuses ainsi que le lieutenant Gruber trouvent irrésistible.
« Allô, allô! » réussit l’exploit de tirer parti de ses faiblesses – la lourdeur et les figures convenues- au point d’en faire des forces et au final la drôlerie de l’entreprise. Avec un petit truc en plus: l’auto-dérision avec son espion british peu doué pour les langues qui rappelle que nous français ne sommes pas les seuls à nous montrer paresseux ou maladroits dès qu’il s’agit de pratiquer les idiomes étrangers. Belle preuve d’humour qui fait que pour une fois, messieurs les anglais ont tiré les premiers…dans leur camp!

De gauche à droite Kim Hartman, Sue Hodge, Gorden Kaye et Vicky Michelle.






De haut en bas puis de bas en haut Richard Gibson, Arthur Bostrom, Jack Haig, Gavin Richards et Guy Siner.

Rose Hill. Allo, allo?

