Aujourd’hi: Peg slacks! Ou le bonheur se porte large!
Le bonheur se porte large, le pantalon aussi parfois. C’était le cas au milieu du XXè siècle, en gros des années 30 à la fin des années 50. Etait-ce parce que subsistait alors cette croyance selon laquelle « plus le pantalon est large, plus l’homme est fort? » Mystère. En tous cas, le pantalon se portait large. C’était la mode, certains diront la norme. Parfois, il devenait l’uniforme du rebelle, dépassant la mesure et attirant les foudres des autorités chez Cab Calloway et ses admirateurs zazous ou se resserrant aux chevilles, signe de ralliement des suiveurs du King. Eddie Cochran les immortalisa le temps d’une chanson « Pink peg slacks ». Car, oui l’objet se parait à l’occasion de vives couleurs.
Mais les choses, les meilleures comme les pires, ont une fin. La fin des 50s sonna le glas – temporaire mais encore asse long- de la culotte ample, ainsi que le démontra le guide ultime en la matière Cary Grant avec son costume ajusté de « La mort aux trousses » Le pantalon à pince connaîtra cependant une résurrection à l’aube des années 80, notamment par les affreux Cold wave, mais ça c’est une autre histoire!
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