Ceux qui suivent l’actualité cinématographique le savent sans doute, Rachel Ziegler a décidé de se produire sur les planches londoniennes afin selon ses termes de prendre du recul. Rachel Ziegler? Mais oui, la dernière interprète en date de Blanche-neige qui n’a jamais raté une occasion de dénigrer le conte susmentionné ainsi que le dessin animé produit par le même studio qui l’avait engagée. Mais avait-elle tort? Bien sûr que non! Quoi de plus pertinent et de bon goût que cracher dans la soupe et considérer comme louche (« Weird, weird, weird! » dans le texte) le désir de se marier et d’avoir des enfants – nombreux ou pas- en appuyant son propos avec force grimaces? Qui pouvait y trouver à redire, sinon les mauvais plaisants masculinistes, machistes, virilistes, sexistes homo-trans-lesbophobes? C’est vrai, quoi.
Ah quelle ne fut pas le déferlement d’ordures venant de ces hordes de mâles toxiques affolés à l’idée de perdre leur privilège! Devant une telle abjection, même l’intrépide Rachel ne pouvait tenir. Il lui fallait donc prendre du recul. Un repos bien mérité, pas vrai? Prendre du recul, quelle belle expression pour dire qu’on va se faire oublier parce qu’on a fait l’idiot, l’idiote en l’occurrence- et qu’on est incapable de comprendre qu’on ne saccage pas les rêves d’enfants impunément.
Une telle décadence donne envie de regretter « Elle voit des nains partout » comédie parodique de Jean Claude Sussfeld ou le porno d’animation germano-américain « Les contes de Grimy » sortis à quelques mois d’intervalle lors de la période 1982/83. Des farces grasses et médiocres, certes, mais qui au moins étaient inoffensives.
On n’oubliera pas non plus le porno « Blanche fesse et les sept mains »…



