Alexandre Léger auteur rétro

Réflexions

La fête de la musique.

Je me souviens des débuts de la grande sauterie nationale organisée par Djak Langue au milieu des années 80, ère de la Mitterrandie triomphante. Grâce à ce génie que le monde entier nous envie, n’importe qui pouvait partager sur la place publique son manque de talent, son xylophone en plastique offert au Noel ou la flûte à bec des cours de monsieur Michu pourtant abandonnée à la fin de l’année de troisième. Eh oui, tout le monde se lâchait, comme on dit. Et au milieu de ce torrent d’amateurs, quelques vrais musiciens professionnels permettaient le repos des oreilles. Enfin plus ou moins. Et histoire de compléter le sandwich, les spectateurs, badauds, et traînards que suscite inévitablement une telle manifestation.

Je n’y avais pour ma part jamais trouvé de charme. Jusqu’à ces derniers temps. Oui, ces derniers temps dont je ne saurais dire à quand ils remontent. En tous cas, ces derniers temps sot ceux que nous vivons. Des temps ou les places réservées aux réjouissances populaires tournent vite au champ de bataille. Merci monsieur Langue (Je remercie M. Collaro au passage d’utiliser son jeu de mots) d’avoir préparé le terrain à la jeunesse d’aujourd’hui, si turbulente mais si attachante. Tellement que j’en regrette les peigne-zizis à piano Fisher-Price (Une marque déposée, je le rappelle)

Bon, j’entends déjà certains parmi vous qui vont râler. Quel ratiocineur quand même! Il nous pond trois articles à la suite ou il radote que décidément c’était mieux avant! C’est vrai, j’en conviens, je plaide coupable. Mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa. Vous êtes contents? Mais détrompez vous. Je ne suis pas si pessimiste, il ne faut pas me prendre pour un internaute ergotant sur les malheurs de l’époque. Je suis aussi un homme de solution. Et justement j’en ai une qui empêchera à coup sûr les débordements lors de la Fête de la musique. Des concerts de Theremin (Voir première photo)ou de Pyrophone (Ou orgue à flammes, voir deuxième photo) autant d’instruments qui dissuaderont nos chers jeunes d’aller se castagner. Bon, d’accord, il ne restra sans doute pas grand monde pur assister à ces performances. Cela dit, on ne peut pas tout avoir….

A bientôt!


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