Alexandre Léger auteur rétro

Tout l’univers- Style

Aujourd’hui: Trouble dans le genre.

A moins d’habiter dans une grotte dans une île de la Frise occidentale, vous savez forcément (Comme aurait cette vieille p… de Marguerite tu rases) que ce mois de juin est celui des fiertés. Désireux d’y apporter ma contribution en exposant quelques acteurs jouant avec le genre. Mais cela demeure un jeu. A une époque ou l’état abandonne l’enseignement de la lecture lui préférant celui des théories fumeuses de madame Butler dans les écoles, il me semble bon de rappeler cette évidence.

Loin de moi l’idée de condamner quiconque. Je suis du reste mal placé pour cela. J’ai écrit sur le sujet et avant, j’ai rencontré des gens qui vivaient entre deux sexes. Certains comportements ne relèvent que du libre choix. Seul le prosélytisme est condamnable, en particulier quand il s’adresse aux plus jeunes et qu’il mène à la mutilation. Aussi, avant d’entrer dans le vif du sujet, je dédie cet article à Marguerite Stern et Dora Moutot.

Et c’est parti!

Alastair Sim en Miss Fritton, directrice de Saint Trinians, pensionnat pour pestes sexy sorti de l’imagination du dessinateur Ronald Searle. Par charité chrétienne, je tairais la nouvelle version avec Rupert Everett.

Akihiro Maruyama plus connu sous le nom de Miwa, acteur, chanteur et grande célébrité au Japon et amour maudit de l’écrivain Yukio Mishima. Ici avec son soupirant dans « Le lézard noir » de Kinji Fukasaku (Kuro tokage, Japon, 1968)

La seule, la vrai l’unique Zaza Napoli, ici dans son berceau d’origine, le théâtre. Eh oui, Michel Serrault dans la pièce culte « La cage aux folles » ici en compagnie de Jean Poiret, par ailleurs auteur de la pièce lors d’une représentation en 1973.

Neil Flannagan, travesti prostitué dans « Fleshpot on 42nd » de Andy Milligan (Etats-unis, 1973) chronique plus douce qu’amère de la vie des travailleuses du sexe par un réalisateur marginal autant qu’insupportable mais qui recrutait ses acteurs dans le Off-Broadway et dans les marges qu’il évoquait dans ses films. Voire dans le cinéma porno, d’ou la présence ici de Harry Reems la star de « Gorge profonde »

Les visages de Christopher Morley le tueur à gages sans nom mais armé et dangereux des « Anges gardiens » de Richard Rush (Freebie and the Bean, Etats-unis, 1974)

Michel Serrault fait découvrir sa part de féminité à Michel Galabru dans « La cage aux folles » de Edouard Molinaro (France, 1978)

Alvaro Vitalli éternel faire-valoir du cinéma comique italien dans « La flic à la police des moeurs » de Michele Massimo Tarantini (La poliziatta della squadra del buon costume, Italie, 1979)

Coluche sous couverture dans « Inspecteur la bavure » de Claude Zidi (France, 1980)

Gérard Depardieu et Michel Blanc dans « Tenue de soirée » de Bertrand Blier (France, 1986)

Pierre Richard, sous couverture dans « Les fugitifs » de Francis Veber (France, 1986) Décidément, Depardieu aimait le thème des travestis!


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