Gloire aux fausses blondes.
Conclusion.

Et voila, c’est fini. Dans tout les sens du terme. Le charme est mort. Les corps trop dénudés ont perdu leur attrait. Non seulement trop montrés mais aussi trop tatoués, modifiés. On est passé de la simple teinture de cheveux à la métamorphose proche du transhumanisme. Créatures qui ne se satisfont pas donner ce qu’elles ont Smith ou Lindemulder sont presque contraintes de se livrer à des mutilations ou des mascarades parodiant obscènement la maternité ou le mariage. Certes, mais quid de leurs aînées dont les portraits constituent ce dossier? J’en vois venir qui retourneront contre moi l’argument du « Vous maudissez les effets dont vous chérissez les causes! » Et c’est vrai, il y a de cela. Je l’avoue. La honte sur moi.
Mais pas dans le sens que certains (Beaucoup?) pourraient croire.
Soit, les pin ps, modèles, actrices ou danseuses évoquées ici furent les pionnières de la libération des moeurs repoussant les unes après les autres les limites imposées par la censure. Pour aboutir à ce que nous ne connaissons que trop bien. En fait, ce n’est qu’à moitié vrai. Les textes et images licencieux ont précédé de loin la photo et à plus forte raison le cinéma. Et il n’est pas dit que les sociétés « d’avant » s’en portaient plus mal. D’accord, elles étaient autres, parfois, souvent moins permissives -ce qui ne changeait rien à la circulation de la pornographie. Il y aurait à ce sujet des choses à dire, mais ce sera pour une autre fois. Cela dit, les premiers nus à l’écran ou l’ère de la VHS furent-elles si nuisibles à la santé du citoyen lambda? Sans doute pas, si l’on excepte les esprits faibles. Toutefois, depuis environ deux décennies, un problème s’est posé. Un problème qui repose en ce moment même sous mes doigts et réside dans mon clavier: Internet.
Pareille à la langue d’Esope, la toile a à ce point banalisé les représentations du sexe qu’il en a tué le mystère et fabriqué des névrosés à la chaîne. Faute de discipline.
C’est tout pour aujourd’hui.
