Aujourd’hui: « Nestor Burma en direct » de Léo Malet (1967)
Nestor a des remords. Françoise est morte à cause de lui parce qu’il n’a pas pris au sérieux les menaces de mort dont elle se disait l’objet. Aussi se lance-t-il dan une enquête qui va le mener des studios des Buttes-Chaumont à un casse non élucidé commis à Cannes sur lequel le petit ami de Françoise aurait fait des découvertes.
Les temps changent, faut se mettre à la page. Soucieux de ne pas se laisser distancer, Nestor fricote cette fois avec la télé alors débutante. A la vérité, cela n’apporte pas grand chose à l’intrigue sinon un marqueur d’époque. Pourtant, bien qu’éprouvée, la recette fonctionne sans susciter l’ennui le moins du monde. A noter tout de même une petite nouveauté, le commissaire Faroux fait cette fois les frais d’une tisane. Nestor n’est donc plus seul à prendre pour son grade. Bienheureux celui qui partage avec son prochain le poids de la vie ( Et accessoirement les bourre-pifs)


