Aujourd’hui: « Mic mac moche au Boul’Mich » de Léo Malet (1957)
Bientôt Noel, même pour Nestor Burma. En fait d’étrennes, il reçoit la demande d’une jeune femme Jacqueline Carrier laquelle souhaite que le détective enquête sur le suicide de son fiancé Paul Leverrier qu’elle juge douteux.
Un Burma particulièrement mélancolique et…presque abstrait. Le détective accepte d’enquêter sur un suicide ce qui le mènera à découvrir une vérité aussi stupéfiante que triste. Entre temps , il passera par la famille du disparu, les lieux d’amusement des jeunes d’alors autour desquels rôdent des maîtres chanteurs à la recherche de proies éventuelles. Malet dresse à ce ropos un portrait saisissant de ces charognards favorisés par une époque ou on ne badinait pas avec la morale. et qui allient cupidité et perversion face à la détresse d’une jeunesse paumée. A ce titre, peut-être pas le Burma le plus remarquable, mais un des plus émouvants.



